mardi 28 mai 2013

Les espaces de ponctuation

 
Pour écrire un texte parfait, qu’il soit rédigé sous traitement de texte ou à la main, une belle écriture lisible et le choix des mots sont évidemment essentiels, mais l’utilisation dans les normes des espaces de la ponctuation est aussi très importante. Voici les codes à retenir…


-         Le point et la virgule simple : . , => pas d’espace avant, une (1) espace après.

-         Les deux points, le point virgule, le point d’interrogation et le point d’exclamation : : ; ? ! => une espace insécable (2) avant, une espace après.

-          Les parenthèses : (  )  [  ] => une espace de chaque côté à l’extérieur, pas d’espace à l’intérieur.

-          Les guillemets français : « » => une espace de chaque côté à l’extérieur, une espace insécable à l’intérieur.

-          Les guillemets anglais : ‘‘ ’’ => une espace de chaque côté à l’extérieur, pas d’espace à l’intérieur.

-          L’apostrophe et le trait d’union : ' - => pas d’espace avant, pas d’espace après.

-         Le tiret utilisé comme parenthèse : - => une espace de chaque côté à l’extérieur, une espace insécable à l’intérieur.

 
(1)    Dans le langage typographique, le mot espace, désignant le blanc entre deux mots ou un mot et une ponctuation, est féminin.
(2)  L’espace insécable est une espace située entre deux mots ou un mot et une ponctuation qui ne doivent pas être séparés par un retour à la ligne.
     

samedi 25 mai 2013

"Du Domaine des murmures" - Carole Martinez


Nature de l'ouvrage : roman (prix Goncourt des Lycéens 2011).
 
Synopsis : Bourgogne, XIIè siècle.
Esclarmonde, noble âgée de quinze ans, est promise par son père à Lothaire, un jeune chevalier violent. Refusant cette union, elle décide alors, le jour même de ses noces, de se couper l'oreille en signe de protestation et d'exprimer son souhait de se consacrer à Dieu : son voeu est d'être emmurée vivante dans une cellule attenante à la chapelle construite à proximité du château familial. Contre toute attente et bien que cloîtrée, elle se retrouve loin de vivre une existence austère et solitaire...
 
Mon avis ♥♥ : très beau roman sur le monde médiéval, ses croyances, ses violences, ses espoirs et ses désillusions. Carole Martinez dépeint, à travers la vision onirique, mystique et parfois crue de sa narratrice, une époque où les femmes détenaient un certain pouvoir, certes fragile et restreint, mais réel.
 
Carole MARTINEZ, Du Domaine des murmures, Gallimard, 2011.


vendredi 24 mai 2013

Les différents supports de la correspondance


Lettre manuscrite, lettre sous traitement de texte, courriel/e-mail, fax, carte postale, faire-part… Les moyens mis à notre disposition pour correspondre avec autrui sont nombreux. Mais si, autrefois, le choix du support était la plupart du temps limité à la simple lettre papier écrite à la main, aujourd’hui, selon les circonstances, la sélection du mode de communication peut s’avérer être un véritable questionnement. Petit tour d’horizon sur le courrier et ses usages…
 
La lettre
Jadis unique moyen de correspondance, l’échange épistolaire par lettre, qu’il soit de nature publique ou privée, a de nos jours très nettement diminué. Les principales raisons de ce déclin : l’apparition du téléphone tout d’abord, puis la multiplication des supports écrits. Si le faire-part et la carte postale, respectivement nés aux 17è et 19è siècles, ne représentaient autrefois pas de sincères concurrents, il en est tout autrement depuis la démocratisation de l’outil informatique et de ses supports numériques. Aujourd’hui, il est beaucoup plus fréquent, par exemple, de donner des nouvelles à ses proches par e-mail que par courrier papier.
Néanmoins, la lettre, qu’elle soit manuscrite ou dactylographiée, reste le passage obligé de nombreuses démarches, notamment administratives. Règlements de litiges, réclamations, actions en justice, demandes spécifiques à des organismes officiels ou des sociétés privées… Elle est indispensable pour de nombreuses formalités et doit être fréquemment envoyée, pour la sécurité même de son expéditeur, en recommandé avec accusé de réception. Il est par ailleurs préconisé de toujours faire une copie des courriers importants, afin de constituer une preuve supplémentaire de l’envoi.
Cependant, la lettre n’est pas obligatoire pour faire la demande de certains documents officiels : la requête d’un acte de décès, de mariage ou de naissance peut facilement se faire en ligne, sur les sites des mairies concernées. De même, on peut aisément communiquer des changements d’adresse ou de situation aux organismes publics (Impôts, CAF, CPAM, Pôle Emploi…) via Internet. Pour cela, il suffit de se rendre sur www.service-public.fr.
 
Le courriel
 
Aujourd’hui très largement répandu, le courrier électronique, ou e-mail, est entré définitivement dans notre quotidien, et se montre extrêmement utile pour de nombreuses actions : rester en contact avec ses proches, demander des informations, entreprendre des démarches professionnelles, prendre un rendez-vous… Immédiateté et gratuité de l’envoi et de la réception, possibilité d’envoyer en pièces jointes photographies et autres documents… Le courriel propose indéniablement de nombreux avantages.
 
Toutefois, dans certains cas, son emploi peut être déconseillé. Nous avons déjà vu que la lettre reste la norme pour un grand nombre de démarches. Mais il faut aussi appréhender quelques aspects sociétaux : il pourra, par exemple, être mal considéré d’envoyer une carte d’anniversaire électronique à la place d’une carte traditionnelle ou faire ses condoléances par courriel. Dans ces cas précis, l’effet immédiat, impersonnel et rapide qu’offre l’envoi électronique peut être perçu comme un manque de politesse ou d’attention. Mieux vaut donc adapter son courrier à la personnalité du destinataire et/ou au contexte (voir aussi le paragraphe « La carte »).
 
Le fax
Bien qu'évincé par Internet, le fax peut se révéler utile en situation de « secours » lorsque l’on manque de temps et que le destinataire ou l’expéditeur n’a pas immédiatement accès à une source électronique. Il faut néanmoins faire attention à ce qu’il soit bien lisible : par conséquent, mieux vaut une rédaction à caractères imprimés ou, à défaut, une écriture soignée. Et ne surtout pas oublier d’indiquer son propre numéro de fax pour espérer avoir un retour…
 
 
La carte
Elle se décline, de façon traditionnelle, sous plusieurs formes : carte d’anniversaire, carte de vœux (naissance, nouvelle année, mariage, fête…), carte de condoléances, faire-part… Et toutes existent aussi sous format électronique. Attention donc à faire le bon choix quant à la nature du support. Explications.
 
La carte est, à la base, une marque d’attention envers ses proches (famille, amis…). On y raconte ses vacances, on souhaite un bon anniversaire, on applaudit une naissance, on pleure un décès… Bien souvent, elle sert à « pallier » une absence : on aimerait être là pour vivre ce moment heureux ou douloureux avec la personne à qui on l’adresse. Bien qu’elle ne remplace pas la présence physique, elle peut donc se révéler très importante aux yeux du destinataire. C’est pourquoi il est encore aujourd’hui jugé indélicat, dans certaines circonstances ou selon les personnes, d’envoyer une carte de condoléances, d’anniversaire ou de félicitations par le biais d’Internet. Aller acheter une carte cartonnée, l’écrire et l’envoyer soi-même reste des marques d’attention auxquelles le principal intéressé ne pourra qu’être sensible…

mardi 21 mai 2013

"Mère Epuisée" - Stéphanie Allenou

Nature de l'ouvrage : témoignage.

Synopsis : Stéphanie Allenou est maman de trois enfants ardemment désirés et aimés. Dans cet ouvrage, très émouvant, elle décrit son quotidien de mère au foyer, et les effets pervers de la maternité : isolement social ; épuisement physique et psychologique ; doutes entraînant des envies, passagères mais fortes, d’abandon ; pertes de contrôle laissant la porte ouverte à une violence qui devient, à ses yeux, ordinaire ; et, surtout, difficulté à refaire surface et reprendre la maîtrise d’elle-même.
 
Mon avis ♥♥ : un sujet tabou mais retraçant une réalité beaucoup plus fréquente qu’on ne le pense. Stéphanie Allenou dénonce notre société qui idéalise la maternité : une mère doit être "parfaite", totalement s’effacer et s’oublier pour le bien-être de ses enfants. Elle décrit parfaitement l’installation insidieuse du « burn-out » maternel, cet état de vide intérieur poussant à ne plus agir que comme une machine et faire totalement abstraction de ses sensations, ses émotions et ses envies. Le livre se termine néanmoins sur une note positive : il est possible de s’en sortir, encore faut-il trouver le courage de chercher de l’aide et se tourner vers l’extérieur.
 
Stéphanie ALLENOU, Mère Epuisée, Marabout, 2012.

"La Bibliothécaire" - Sophie Avon



 

Nature de l’ouvrage : roman.

Synopsis : Marianne Chevigny, ancienne critique cinématographique, s’est reconvertie en bibliothécaire d’université après la mort de son mari. Elle rencontre alors David Martial, professeur dans la même faculté, d’une bien étrange façon : suite à la confiscation par la jeune femme de son téléphone portable pour non-respect du règlement, l’orgueilleux David, vexé, cherche par tous les moyens à lui nuire…
 
Mon avis ♥♥ : Ambiance pesante, voire glauque. L’intérêt de ce roman tient dans la description forte d’une atmosphère de violence allant crescendo, pour se terminer de façon inattendue. Malgré la bizarrerie du récit, qui frôle par moments le fantastique et met le lecteur mal à l’aise, on a du mal à se détacher de l’histoire.
 
Sophie AVON, La Bibliothécaire, Arléa, 2006.

vendredi 17 mai 2013

"Nos Ancêtres les Gaulois, et autres fadaises" - François Reynaert

Nature de l'ouvrage : essai
Synopsis : dans cet ouvrage, l'auteur tente de combattre les clichés que l'on a sur l'Histoire de France... Qui étaient vraiment Clovis ? Jeanne d'Arc ? Saint Louis ? Quel rôle l'Eglise avait-elle réellement au Moyen-Âge ? Les intellectuels des Lumières étaient-ils si "éclairés" que cela ?
Mon avis ♥♥ : essai intéressant, car il permet de revisiter l'Histoire de France d'un autre oeil. Il est aussi très accessible aux non-initiés des thématiques abordées. Ce livre rentre cependant dans la lignée de nombreux autres ouvrages optant pour la même démonstration, il suit un "effet de mode".
François REYNAERT, Nos Ancêtres les Gaulois et autres fadaises, Fayard, 2010.


mercredi 15 mai 2013

Conseils pour rédiger une bonne lettre de motivation.

 

L’objectif de la lettre de motivation est simple : obtenir un entretien. Or, dans un contexte de crise et de hausse du chômage, les entreprises croulent sous les demandes et il n’est pas rare que de nombreuses candidatures passent à la trappe. Un seul moyen d’attirer l’attention : être efficace et donner envie au recruteur de lire votre CV, que la lettre de motivation accompagne et complète.

Quelques petits conseils pour une lettre convaincante…

1)      Réaliser un travail d’introspection
Prenez une feuille de brouillon, tracez quatre colonnes et répondez aux questions suivantes : que sais-je ? Que sais-je faire ? Quelles sont mes qualités ? Qu’est-ce qui fait mon originalité ?

Ces questions d’ordre général permettent dans un premier temps de faire le bilan sur vos savoir-faire et savoir-être, ce qui est indispensable pour rédiger une bonne lettre de motivation.

2)     Dégager un fil conducteur
Une fois le travail d’introspection réalisé, notez sur votre feuille votre cursus de façon chronologique : diplômes obtenus, expériences professionnelles, stages. Au fur et à mesure que vous effectuerez ce travail sur votre parcours, vous établirez le fil conducteur, la logique qui a orienté votre voie professionnelle et lui a donné un sens.

Cependant, lors de la rédaction de votre lettre, il ne faudra pas tout retenir. Seules les choses qui auront un rapport, de près ou de loin, avec le poste envisagé devront êtres mises en évidence. Nous y reviendrons.

3)     Faire des recherches sur l’entreprise visée
Impossible d’écrire une lettre de motivation, et encore moins de passer un entretien, sans connaître un minimum l’employeur que l’on cherche à convaincre. Il faut alors vous poser les questions suivantes : quelle est l’activité exacte de l’entreprise ? Sa taille ? Sa place sur le marché ? Mon profil est-il en adéquation avec le poste offert ?

Par ailleurs, il est souhaitable, dans la mesure du possible, de connaître le nom et la fonction de votre interlocuteur. Personnaliser au maximum votre lettre est un atout que le recruteur de manquera pas de noter.

4)     Rédiger le courrier
Voilà, vous êtes devant votre feuille blanche et vous apprêtez à passer à la rédaction de votre candidature. Faites les choses dans l’ordre et soignez aussi bien le fond que la forme.
 
a.       Savoir ne pas tout dire
Une lettre de motivation n’est pas le récapitulatif de tout ce que vous êtes et savez faire. Il faut donc savoir l’adapter en fonction du poste visé. Reprenez vos notes réalisées lors des étapes 1), 2) et 3), puis commencez à rédiger :

-       Débutez par une ou deux phrases courtes, où vous montrez que vous connaissez l’entreprise et le profil requis.

-      Continuez en argumentant sur le fait que vous correspondez au poste proposé (ou visé si c’est une candidature spontanée) et présentez ce que vous pouvez apporter à l’entreprise. C’est ici qu’il faut faire le « tri » dans vos expériences et caractéristiques (emplois occupés, diplômes obtenus, savoir-faire, qualités humaines, originalité…) : ne retenez que celles qui, de près ou de loin, ont un rapport avec le poste visé ou peuvent lui apporter quelque chose de positif (exemple : vous avez fait du baby-sitting et vous désirez travailler avec les personnes âgées ? Votre expérience avec les enfants est un atout, car elle montre que vous aimez le contact humain et prendre soin des autres). Surtout, ne relatez jamais dans votre lettre vos expériences ou motivations négatives (licenciement, choix du poste par défaut etc…).

-        Terminez en demandant, dans les formes, un entretien.
 
b.       Une lettre manuscrite ou pas ?
C’est encore la forme la plus privilégiée, même si les candidatures par e-mail se multiplient à grande vitesse. Si vous optez pour un courrier traditionnel, soignez votre écriture et aérez votre document. Si vraiment votre graphisme est illisible, préférez la rédaction au traitement de texte.

Dans les deux cas (lettre manuscrite ou écrite sur ordinateur), la mise en page doit être irréprochable et ce même si vous envoyez votre candidature par e-mail.
c.       Longueur
En règle générale, il est très mal perçu que la lettre de motivation excède le recto d’une feuille format A4. Cela montre en effet que le candidat ne sait pas cibler et synthétiser sa demande, et le recruteur peut penser, par conséquent, qu’il a affaire à une personne désorganisée et incapable de cerner les priorités.
 


Malgré ces conseils, vous avez du mal à rédiger votre lettre ? N’hésitez pas à me contacter, je vous offrirai le regard objectif dont vous avez besoin !
 


mardi 14 mai 2013

"L'Amour en plus - Histoire de l'amour maternel (XVIè-XXè siècle)" - Elisabeth Badinter

Nature de l'ouvrage : essai historique.
 
Synopsis : L'amour maternel est-il quelque chose d'inné ou de socialement construit ? Dans cet ouvrage, Elisabeth Badinter tente de montrer que selon les époques, être mère ne signifie pas forcément aimer son enfant comme on l'entend aujourd'hui, en prenant personnellement et tendrement soin de lui. Nourrices, pensionnats, précepteurs... les substituts de la figure maternelle sont répandus et culturellement encouragés, puisque l'enfant est souvent considéré comme un fardeau. Ce que l'on appelle aujourd'hui l'amour maternel ne commencera réellement qu'avec l'apparition du sentiment de l'enfance et la protection juridique qui lui est inhérente, à partir du XVIIIè siècle.
 
Mon avis ♥♥♥ : à mettre entre les mains de toutes les mamans et futures mamans ! Non pas pour agir en tout point comme nos aïeules (qui aujourd'hui pourrait laisser son enfant totalement aux soins d'un tiers ?), mais pour prouver que la mère parfaite n'existe pas, et qu’il faut parfois savoir prendre du recul face à nos désirs de "maman idéale".
 
Elisabeth BADINTER, L'Amour en plus. Histoire de l'amour maternel (XVIè-XXè siècle), Le Livre de Poche, 2001.


dimanche 12 mai 2013

"Soleil Hopi" - Don C. Talayesva



Nature de l'ouvrage : autobiographie.

Synopsis : Don Chuka Talayesva est un Indien Hopi (sud-ouest des Etats-Unis) né à la fin du XIXè siècle. Tout au long de son récit, il témoigne de l'acculturation de sa tribu au mode de vie occidental.

Mon avis ♥♥♥ : un témoignage bouleversant sur la fin d'un monde, celui des Indiens d'Amérique, et une mine d'informations sur le mode de vie et la cosmologie des Hopi. On ressort ému du récit de ce chef indien, sage et naïf à la fois, qui accepte le sort de son peuple avec une grande philosophie et un grand discernement.

Don C. TALAYESVA, Soleil Hopi, Pocket, 2005.

mercredi 8 mai 2013

DOSSIER TELERAMA - Le livre numérique : la riposte des libraires

Dossier réalisé par Christine Ferniot - Télérama n°3302, 27/04/2013.

"Commerce en ligne, convivialité : les libraires indépendants explorent tous azimuts. Et font front commun pour résister aux rouleaux compresseurs Amazon et Google." 

mardi 7 mai 2013

"Orgueil et Préjugés" - Jane Austen

Nature de l'ouvrage : roman. 

Synopsis : A l'extrême fin du XVIIIè siècle, dans la campagne anglaise. Pour leur assurer un avenir, Mrs. Bennett, issue de la petite gentry, est bien décidée à marier ses cinq filles. Lorsque Mr. Bingley, riche gentleman, loue le domaine voisin de Netherfield, elle voit là l'occasion inespérée de contracter une ou plusieurs alliances avantageuses. Tandis que l'aînée, Jane, tombe sous le charme du jeune homme, sa cadette Elizabeth ne voit en Mr. Darcy, l'ami de ce dernier, qu'un homme orgueilleux et dédaigneux...

Mon avis ♥♥ : ce grand classique de la littérature anglaise est un pur régal, un moment de magie où l'on rit, où l'on s'émeut, où l'on vibre ! Jane Austen dépeint, sans aucune pitié, la société de son époque où le mariage de convenance l'emporte trop souvent sur le mariage d'amour. Elle illustre aussi la difficulté à laquelle les jeunes filles de condition modeste sont confrontées : trouver le parti le plus favorable afin de s'assurer un statut social et une situation économique acceptables.
 
Jane AUSTEN, Orgueil et Préjugés, Flammarion Documents et Essais, 2009.